Le Conseil européen vient de prendre une décision scellant officiellement le lancement du 7ème Programme Cadre pour la Recherche et le Développement Technologique de la Communauté Européenne pour la période 2007-2013. Dans sa décision, le Conseil a également fixé les règles de participation et de dissémination des résultats.
C’est le grand départ ! Des milliers de chercheurs et d’innovateurs européens vont maintenant se lancer dans la grande aventure du 7ème Programme Cadre pour la Recherche et le Développement de la Communauté Européenne pour bâtir les premiers projets, monter de nouveaux consortiums et autres réseaux, afin de concourir aux premiers appels à projets à paraître dès le 22 décembre.
Les nouveaux textes législatifs structurant le 7ème Programme Cadre entreront donc bien en vigueur dès le 1er janvier prochain, au grand soulagement des chercheurs et autres responsables de projets en mal de financement depuis un certain nombre de mois. Les tractations et les retards pris laissaient en effet craindre une interruption dans les processus de financement. Il n’en sera finalement rien.
Conçu pour permettre à l’Union Européenne de se rapprocher dès que possible des objectifs de la Stratégie dite de Lisbonne, le 7ème PCRD consacrera finalement 50,521 milliards d’euros à la recherche européenne, hors activités nucléaires couvertes par le programme Euratom (2007-2011) qui fait l’objet d’une adoption simultanée.
Le 7ème PCRD franchit une nouvelle étape vers le développement d’une économie européenne de la connaissance, par la création d’un Centre Européen de Recherche, autorisé à financer des programmes à la frontière des connaissances actuelles, par la mise en place d’actions spécifiques pour les PME et la Sécurité intérieure, par le rôle donné aux plateformes technologiques communes et par la mise en place d’un Institut Européen de Technologie.
La thématique Coopération, qui inclut une priorité Technologies de l’Information et de la Communication prépondérante, consacrera 32,4 milliards d’euros à des projets de recherche et de développement devant déboucher sur des nouveaux produits et services disposant d’autant de force que des standards comme le GSM ou l’ADSL. 15% de ce budget devra revenir aux entreprises de moins de 250 salariés, les PME selon les critères de la Communauté, qui bénéficieront d’un allègement bienvenu des procédures et des contraintes financières.